Theodore Kruczek
Alors que nos sociétés numériques sont toujours plus connectées, notre dépendance aux satellites s’accroît. Ils sont devenus essentiels au fonctionnement d’une multitude de systèmes technologiques. Selon la NASA, les capteurs du département américain de la Défense surveillent plus de 27 000 débris spatiaux parmi la centaine de millions en orbite à proximité de la Terre. Cette pollution résulte de décennies de pratiques non-durables dans l’exploration et l’exploitation de l’espace. À ces débris s’ajoutent d’innombrables objets trop petits pour être suivis. Pourtant, comme l’a déclaré Jérôme Barbier, responsable de « Outer Space », au Forum de Paris sur la paix, « La protection de l’environnement orbital de la Terre est essentielle pour permettre à toutes et tous de profiter de l’espace. Les débris spatiaux n’ont ni nationalité, ni rationalité ».
Comment obtenir une compréhension totale de ce réseau de satellites en orbite autour de la Terre ? Dark Cloud of Debris propose une visualisation de ces dizaines de milliers de satellites et débris anthropiques. Réalisée par Theodore Kruczek, cette visualisation montre l’évolution de cette pollution des années 60 à nos jours. Chaque catégorie d’objets, satellites spatiaux, débris ou parties de fusées, y apparait d’une couleur différente. Destinée au grand public, cette visualisation éclaire sur la mécanique orbitale ainsi que sur le domaine en plein essor de la gestion des satellites.