Amplifier for Art, Science and Society

© EPFL - Alain Herzog

Exposition

Come Chat With Me

30.6.24.9.2017

ArtLab dédie sa seconde exposition temporaire au travail de !Mediengruppe Bitnik, dont les points de vue acides et ludiques sur notre tout-digital contemporain occuperont tout l’été notre espace principal.

L’exposition Come Chat With Me continue le travail amorcé en 2016 au Kunsthaus Langenthal par le duo zuricho-berlinois composé de Carmen Weisskopf et Domagoj Smoljo, et fait suite à une exposition tenue au Centre culturel suisse de Paris puis à swissnex San Francisco – ces deux dernières institutions étant co-productrices du projet avec ArtLab.

Vues de l'exposition

© EPFL - Alain Herzog

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L’exposition, qui se veut un programme d’été, ne comporte pas d’interventions directes de laboratoires EPFL. Elle offre par contre une puissante perspective artistique sur des thèmes qui sont au cœur des rapports science-société d’aujourd’hui, et donc du travail d’une institution comme l’EPFL: présence de plus en plus prononcée de l’automatisation dans nos environnements numériques, relations parfois floues entre humains et robots, intelligence artificielle, usage et protection des données individuelles et institutionnelles.


Séduisante mais inquiétante, l’installation Ashley Madison: Angels at Work in Lausanne constitue le cœur de Come Chat With Me. Construite autour de la fameuse fuite des données du site de rencontres canadien Ashley Madison, l’installation donne une présence physique aux robots qui constituent la majeure partie des utilisatrices féminines du site. Ce faisant, l’installation met le doigt sur les zones émotionnelles floues qui se développent dans des environnements ou les interactions humaines et machinales sont de plus en plus difficiles à distinguer.


A partir de cette œuvre centrale, Come Chat With Me offre un regard rétrospectif sur le travail de !Mediengruppe Bitnik, en présentant des projets réalisés entre 2012 et 2017. Exposition la plus généreuse consacrée à ce jour au duo en Suisse romande, elle offre un aperçu inédit d’une œuvre qui s’inspire des pratiques disruptives des hackers pour les appliquer au domaine culturel.

Les modules de l’exposition