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L'emblématique bâtiment du Guangdong Science Center de Guangzhou.

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Une nouvelle escale chinoise pour Cosmos Archaeology

Après une première étape couronnée de succès au Shanghai Astronomy Museum, l’exposition Cosmos Archaeology prend maintenant ses quartiers au Guangdong Science Center de Guangzhou, le plus grand musée des sciences du monde.


La presse chinoise découvre Cosmic Collisions, l'une des installations phares de Cosmos Archaeology, créée par le Laboratoire de muséologie expérimentale de l'EPFL (eM+).

Les équipes du musée et d'EPFL Pavilions réunies pour l'ouverture de l'exposition.


Le 10 janvier dernier, dans l’un des emblématiques pétales de l’immense bâtiment du GDSC, se rassemblaient face à la presse chinoise la direction du musée et l’équipe d’EPFL Pavilions pour présenter la seconde ouverture chinoise de Cosmos Archaeology. Par ailleurs, une visite était organisée spécialement pour les équipes consulaires suisses à Guangzhou et Hong Kong.

L’exposition propose un voyage sensoriel et immersif dans l’immensité du cosmos et ses multiples dimensions, au plus près des développements actuels en astrophysique. Originalement conçue par EPFL Pavilions et présentée sur le campus lausannois en 2022/2023, elle tisse un dialogue entre art et science, où recherche actuelle en astrophysique, représentation muséale et création artistique s’inspirent mutuellement et se confondent.

Cet alliage novateur a motivé la direction du Guangdong Science Center à accueillir l’exposition. Sur près de 1000m2, elle se joint ainsi temporairement à l’éventail d’expositions thématiques permanentes du musée, ouvrant de nouvelles perspectives inspirantes sur la place de l’art dans la médiation scientifique.


L'installation Star Mapping Sculpture de Pascal Bettex, présentée à Guangzhou dans une nouvelle version après Shanghai et Lausanne.

L'installation interactive SKA Simulator issue du laboratoire de muséologie expérimentale de l'EPFL (eM+), dirigé par Prof. Sarah Kenderdine.


Treize des vingt installations qui composent cette nouvelle occurrence de Cosmos Archaeology proviennent de l’exposition originale curatée par les professeur·es de l’EPFL Sarah Kenderdine et Jean-Paul Kneib, et sont issues pour la plupart de leurs laboratoires, eM+ et LASTRO. Entre installations immersives et interactives, œuvres d’art cinétiques ou œuvres vidéo, elles invitent à appréhender l’astrophysique et l’exploration spatiale par le prisme de l’art, et mettent en lumière l’excellence de la recherche menée à l’EPFL.

Aux installations originales, les itérations chinoises de l’exposition voient s’ajouter une myriade de propositions artistiques et scientifiques nationales, une ouverture vers de nouveaux horizons pour une exposition évolutive et toujours plus diverse.


L'installation NOAA de LIU Xin, proposée par la curatrice chinoise Iris Long.

L'installation monumentale The Cambrian Period de CAO Shu.


Ces nouvelles œuvres sont issues d’une curation conjointe entre les curateurs principaux et la curatrice indépendante chinoise Iris Long. Elles prennent racine dans les recherches menées à la Tsinghua University et à la Chinese Academy of Sciences de Beijing, ainsi qu’au Shanghai Astronomical Observatory, trois institutions partenaires de l’exposition aux côtés de Yuanzhen Culture, Swissnex in China et Présence Suisse.

Lors de sa première étape au Shanghai Astronomy Museum, l’exposition a accueilli près de 73’000 visiteur·euses, ayant même été prolongée de deux mois face au succès qu’elle a rencontré pour une durée total de six mois, une première pour une exposition étrangère dans ce musée. Prévue pour quatre mois à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong à quelques 1’500 kilomètres de Shanghai, elle touchera un large public au cœur de la Mégalopole du delta de la Rivière des Perles, jusqu’à Shenzhen et Hong Kong, avant de de prendre la route de Beijing à l’été 2025.

Cette exceptionnelle aventure chinoise marque la première tournée internationale d’une exposition originale d’EPFL Pavilions, et aura fait office de véritable déclencheur. Dans son sillage elle entraîne d’autres productions –telles qui Lighten Up!, et Deep Fakes– qui commencent ou s’apprêtent elles-aussi à rencontrer un nouveau public à l’étranger, notamment au MIT Museum à Boston en octobre 2025.


Marie Carrard, Responsable des expositions et programmes d'EPFL Pavilions, devant la presse Chinoise lors de la présentation de l'exposition.

La curatrice des contributions chinoises de l'exposition, Iris Long, en compagnie de la direction du musée.

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